BORDEAUX / AJACCIO

Bordeaux sont parvenus à battre Ajaccio.

Pour la troisième fois, les Girondins se sont pénalisés en prenant un but très tôt. Mais, une nouvelle fois, les joueurs de Francis Gillot sont parvenus à réagir, pour battre Ajaccio 2 à 1.

C'est décidément une mauvaise habitude. Pour la troisième fois en trois matches de préparation, les Girondins se sont retrouvés très vite menés au score, cette fois au bout de trois minutes, face à une équipe d'Ajaccio qui disputait, elle, son tout premier match amical.

Ils sont certes parvenus à revenir, comme devant Lille (1-1) et même à l'emporter 2-1, comme ils l'avaient fait devant Toulouse (3-2).
Mais Gillot se passerait bien de ce scénario immuable, qui voit l'équipe alignée en première période concéder un handicap, puis balbutier son football, pour laisser la deuxième équipe tenter de renverser la vapeur.

Pour l'instant, ça marche mais le coach bordelais ne s'imagine pas continuer ainsi, avec des bévues de sa défense titulaire, qui pénalisent sa formation. Après Olimpa mercredi, cette fois, ce fut Ciani. Le défenseur antillais manqua un contrôle, dont profita Socrier pour filer au but et servir au deuxième poteau, un Samaritano qui profita du loupé de Chalmé (3e) pour se jouer de Keita. L'entraîneur des Girondins ne s'alarme pas outre mesure. « Ce sont des erreurs individuelles », glisse-t-il, « Cela va s'arranger. C'est facile à corriger. » Ce qui le gène davantage, c'est la mièvrerie de son équipe en première période, qui ne parvint guère à développer de mouvements offensifs convaincants. « Ce qui m'intéresse, c'est d'avoir du mouvement », expose-t-il. « On en a par moments mais j'aimerais qu'on en ait un peu plus souvent. On ne se lâche pas assez… »

Saivet s'illustre

Pourtant, son équipe multiplie les séances d'entraînement, travaille dur pour laisser derrière elle ses tourments de la saison passée, ses dangereuses inhibitions. Mais il n'est peut-être pas si facile que cela de s'affranchir de son passé… Heureusement, les hommes des deuxièmes périodes se battent avec cœur, pour ne pas rentrer aux vestiaires la tête basse.

Ainsi vit-on hier, un Henri Saivet sortir de l'anonymat dans lequel il s'était enfermé depuis le début de la préparation. L'international espoir réussit une ou deux actions percutantes. Mais surtout signa les deux passes décisives, sur les buts de son équipe. Il récupéra d'abord un ballon aux trente mètres et lança Gouffran, qui exécuta Ochoa (60e). Enfin, sur une balle de Lamine Sané, il déborda côté droit et centra pour Diabaté dont le coup de tête en extension ne laissa aucune chance au portier mexicain (87e) et offrit la victoire à ses couleurs.

source sud-ouest pardon .........

résumé de la rencontre via notre partenaire "girondinside".
merci monsieur eric barrère.

voici le lien : http://girondinside.com/