Jean Louis Triaud [ président ]

Invité du Moscato Show, le président des Girondins a évoqué le cas de son entraîneur Laurent Blanc, pressenti pour être le futur sélectionneur des Bleus. Il ne croit pas à une déstabilisation de son équipe .

Jean-Louis Triaud, vous devez être satisfait que le match Bordeaux-Auxerre (25e journée) soit reporté pour préparer au mieux votre huitième de finale de Ligue des Champions, face à l’Olympiakos ?
C’est une très bonne nouvelle. Auxerre, notre adversaire a été très fair-play. Canal Plus nous a aidé sur ce dossier. Et puis bien sûr, le bureau de la Ligue et les clubs qui le composent ont voté dans le bon sens. Ça me paraît légitime mais ce n’est pas toujours évident. Cette fois-ci, cela a été bien fait donc nous sommes contents.

Bordeaux n’a pris que cinq points en quatre matches. Est-ce que l’équipe est déstabilisée par les annonces faites autour de Laurent Blanc, concernant le nom du futur sélectionneur des Bleus ?
Il ne faut pas se servir de ce genre d’excuse. Il faut croire que les journalistes deviennent plus paranos que nous. Jean-Pierre Escalettes a bien fait car vous, les journalistes, vous ne le questionnez plus depuis qu’il a donné sa liste. Il s’est débarrassé du bébé. Mais ça ne nous déstabilise pas du tout. Le président de la FFF peut dire qu’il a envie d’avoir Laurent Blanc. Mais il est sous contrat avec Bordeaux, il a des objectifs personnels et sportifs à remplir cette saison. Nous le ferons ensemble. Et je vous rappelle que la saison dernière, nos résultats en février n’étaient pas fameux non plus (les Bordelais avaient perdu neuf points en quatre journées, ndlr). Et puis si on est mal avec trois points d’avance sur le deuxième Montpellier, et au pire six sur le troisième (si Marseille gagne son match en retard face à Sochaux, ndlr), je trouve que c’est une mauvaise situation assez confortable.

Vous ne partagez pas l’avis de votre actionnaire, Nicolas de Tavernost, qui demande à ce que l’on « foute la paix » à son club ?
Je n’ai pas envie que l’on en parle, car lorsqu’on évoque ce sujet je ne réponds pas. Mon actionnaire est dans le microcosme parisien, dans lequel ça s’agite, ça bouge, ça parle. Donc il est plus près que moi de tout ce qu’il peut entendre de désagréable. J’ai une confiance absolue en Laurent. Nous avons une grande complicité et nous ne nous posons pas de question sur son avenir pour le moment. On essaye juste de gagner nos matches.

Mais ce feuilleton médiatique nourrit les conversations tout de même...
C’est évident ! Ça sert toujours à ça. A titre personnel, cette agitation médiatique m’amuse plus qu’autre chose. Avant on se plaignait que l’on ne parlait pas assez de nous. Maintenant c’est l’inverse. Ça ne nous dérange pas.

Comment jugez-vous les deux derniers matches de votre club ?
Face à Boulogne (0-0), ce fut un match attaque-défense. Nous sommes tombés sur un gardien (Bédénik, ndlr) très inspiré et nos attaquants ont été maladroits. A Rennes (défaite 2-4), cela a été un super match dans l’ensemble. Notre défense est un peu passée au travers, mais nous avons fait un excellent match, à la fois sur le plan physique et sur le plan technique. Il n’y a aucune inquiétude.

Votre attaquant Marouane Chamack aurait signé avec Arsenal ?
C’est possible, je n’en sais rien. J’ai les informations à travers la presse. On verra bien ce qu’il se passe. Visiblement, Arsenal serait le choix de son cœur mais financièrement ça pencherait du côté de Liverpool.

I love Triaud

Un article sur Jean-Louis Triaud :

Une nouvelle fois battu samedi par Lorient (0-1), Bordeaux n'avance plus. Et recule même au classement. Pour le président du club, Jean-Louis Triaud, interrogé par L'Equipe, cette situation est incompréhensible.

«Je ne suis pas extralucide, explique-t-il. Je ne comprends pas comment une équipe aussi bonne peut devenir aussi nulle. (...) Il paraît que ça fait le charme du foot. Moi, je trouve ça agaçant. La seule chose que je peux vous prédire, c'est que Bordeaux va gagner un titre cette saison. Celui de l'équipe qui aura marqué le plus de points dans la première partie de saison et le moins au cours de la seconde.»

43 points d'août à décembre, mais seulement 14 depuis janvier. Un parcours de relégable, tout simplement. «Au lieu de continuer à jouer la Coupe d'Europe, ils risquent de la regarder à la télé la saison prochaine, ajoute-t-il. Je ne sais pas comment interpréter ça. Les joueurs n'ont peut-être pas su assumer leur période euphorique en restant mobilisés et ils ont paniqué dans la spirale négative.» Au point d'être actuellement 6es du Championnat, avec toutefois un match en plus à disputer face à Valenciennes.

«Une équipe de vétérans à Lorient»

Mais si les Girondins affichent le même visage que face à Lorient, pas sûr qu'ils soient capables d'aller décrocher une place européenne. «J'ai l'impression d'avoir vu une équipe de vétérans à Lorient, enrage le président bordelais. S'ils n'ont plus envie de jouer, qu'ils le disent ! Qu'ils me prouvent qu'ils ont le niveau de la L1 !» Et de poursuivre, avec un brin d'ironie : «La bonne nouvelle, c'est qu'ils ont réussi à se maintenir.» Le maintien, c'est une chose, l'Europe, c'en est une autre. Car une non-qualification en Ligue des champions constituerait un gros manque à gagner.

«Pas besoin d'avoir fait Polytechnique pour le savoir. Cela représente une enveloppe de 15 à 20 millions d'euros. Ce serait surtout un énorme gâchis.» Dans ce marasme, il y a toutefois une bonne nouvelle. Laurent Blanc, en lice pour le poste de sélectionneur de l'équipe de France, serait a priori déjà tourné vers la saison prochaine puisqu'il aurait déjà établi le programme de reprise des Bordelais. «J'en ai entendu parler. Il l'a fait tout seul. Il n'y a pas de raison à ce jour pour qu'il parte. Sauf si le résultat final de cette saison lui est insupportable. Il est toujours sous contrat et ne m'a pas dit qu'il souhaitait partir.(...) Je ne lui cherche pas de remplaçant.» C'est déjà ça.

Source : France Football

Thibaud_animateur a écrit:

«La bonne nouvelle, c'est qu'ils ont réussi à se maintenir.»

Source : France Football

C'est énorme!! Je kiff

il faut la ligue des champions à Bordeaux l'année prochaine!
sinon , on va perdre 2 ou trois ans à reconstruire tout de nouveau

C'est sur que la LDC est primordiale dans l'évolution du club!!!
Mais une europa league serait un moindre mal financièrement (avec de plus en plus de diffuseurs et donc de droits tv) et sportivement car on pourrait espérer aller loin dans cette compétition et pourquoi pas ramener un trophée européen
Par contre une 6eme place serait catastrophique tant financierement que sportivement (départ de laurent blanc et des joueurs cadres....)

Personne ne sait si Blanc ou qui conque va rester ou partir, bon, sauf Chamakh.
Donc, ça ne sert à rien de dire, si on est Xème lui part et lui reste.
On est pas dans leur tête et aucune déclaration n'a été faite.

On va voir comment se termine la saison et voir qui reste et qui part, c'est tout.

Sa réaction après le match contre Valencienne

Il faut finir la saison dignement et jouer les matches pour les gagner. Pour ce qui est d'une place qualificative, la messe est dite. Je ne comprends pas pourquoi l'équipe n'y arrive plus. On était en pleine déprime, là nous sommes en pleine dépression. Tout le monde essaie de les (joueurs) motiver, de les mettre en confiance. Tout le monde réfléchit, eux les premiers, j'imagine. Et je vois que cela ne donne rien. Il faut être réaliste, cela ne marche pas. On ne peut pas leur reprocher de ne pas avoir envie ou de ne pas avoir essayé. Je crois qu'il n'existe pas dans les annales du football une équipe aussi brillante dans la première partie et aussi nulle dans la deuxième partie. C'est unique. Pourquoi ? Si on savait... Je pense qu'ils sont en plein doute. Là, on est en pleine dépression nerveuse. C'est plus grave. C'est la première fois que je connais ça. (Concernant une éventuelle absence de Coupe d'Europe) On verra. J'ai toujours dit qu'il fallait une qualification en Champions League. Si on le fait trois fois sur quatre, ça va».

Ptêt que 2-3 coups de pied au cul seraient salutaires non ?

Le Président des Girondins a répondu aux questions de Girondins TV quelques instants avant la conférence de presse prévue au Haillan. Jean-Louis Triaud revient sur un certain nombre de sujets en exclusivité pour le Club. Il nous livre une partie de son analyse de la saison et nous parle de l'avenir proche du Club. A découvrir sans plus attendre sur notre site.

LAURENT BLANC et LA FFF

« J’ai appris que Laurent Blanc souhaitait répondre à la sollicitation de la FFF hier. Nous avons échangé dans les vestiaires. Il a rencontré les joueurs et il a fait part de sa décision. C’est une décision que j’attendais, c’était du 50-50. C’était donc une demi-surprise. Très honnêtement, la responsabilité de la fédération est largement engagée dans notre fin de saison, j’en suis persuadé. Le battage médiatique autour de Laurent Blanc a sûrement perturbé l’effectif. Leur responsabilité est lourde dans notre deuxième partie de saison. Cela a ajouté au trouble de l’équipe. Je n’ai pas l’intention de faire de cadeaux à la fédération. »

FUTUR ENTRAINEUR

« Le Club de Bordeaux séduit, il continue de plaire. Nous allons prendre un peu de temps pour réfléchir. Nous allons procéder par élimination et regarder toutes les candidatures. Nous n’avons pas de calendrier, à part celui de la reprise le 28 juin. Le premier critère est la compétence. C’est celui qui nous intéresse. Nous recherchons le talent et la qualité. »

UEFA CHAMPIONS LEAGUE 2009/2010

« Nous avons fait une très bonne saison en UEFA Champions League. Nous allons retenir cela. Nous finissons parmi les tous premiers clubs à la fin du tour préliminaire. Le point négatif est l’élimination contre Lyon. Elle est difficile à accepter car imméritée. Il y a des faits de match et des décisions arbitrales douteuses qui nous coûtent notre parcours. Il n’y a rien à jeter dans les autres matches. Il y avait de l’envie, de la confiance et de l’ambition. C’est ce qu’il nous manqué par la suite en championnat. »

MAROUANE CHAMAKH

« Je retiens de cette fin de saison le départ de Marouane Chamakh. Il a été dit beaucoup de choses sur ce départ. Je considère que le sujet a été très bien traité. Nous avons proposé des prolongations à Marouane. Notre première proposition date des tous premiers jours de l’année 2009. Il a dit qu’il n’a jamais parlé à Arsène Wenger. Mais je trouve cela étrange qu’il ait pu être recruté par Arsenal sans parler à l’entraîneur. J’ai connu deux départs difficiles depuis que je suis arrivé : Wiltord et Chamakh. Ces deux départs concernent Arsenal. Au niveau de son salaire, sa situation est comparable à des conditions comme celles de Marc Planus ou de Rio Mavuba à l’époque. S’il avait accepté notre proposition, il aurait pu améliorer ses conditions. Je pense qu’il a été mal entouré et mal conseillé. Je n’ai pas apprécié du tout la manière dont il est parti. En tant que Président, je lui en veux. A titre personnel, je lui garde toute mon affection. C’est un garçon adorable. C’est un guerrier et un combattant. Il n’a pas triché. Je lui souhaite de réussir à Arsenal. Je le reverrai avec plaisir. J’ai beaucoup d’affection et de reconnaissance pour lui. Il a apporté beaucoup de choses au Club. Je n’ai malgré tout pas apprécié la manière dont il est parti. »

L’EFFECTIF POUR 2010/2011

« Nous n’allons perdre que Marouane Chamakh et Laurent Blanc pour l’instant. Bordeaux va enregistrer les retours de prêt de Diabaté, Ayité, Ducasse et d’autres. Nous allons voir tout cela… Nous allons aviser ensemble, avec le nouvel entraîneur. Nous écouterons les éventuelles volontés de départs. La plupart sont sous contrat donc la situation est très claire. »

Dans la deuxième partie de la conférence de fin de saison, le Président du FC Girondins de Bordeaux évoque les rumeurs concernant les remplaçants de Laurent Blanc et réaffirme la volonté du Club de ne pas se précipiter dans le choix de son nouvel entraîneur. Jean-Louis Triaud parle également des ambitions et projets du club pour la saison prochaine.

girondins.com : Vous dîtes que vous ne connaissiez pas l’avenir de Laurent Blanc. Cela signifie-t-il que vous aviez déjà amorcé une réflexion pour un éventuel remplacement ?

Jean-Louis Triaud : Bien sûr, nous y avons réfléchis depuis quelques temps même si nous n’en ressentons pas l’urgence. Mais, en voyant tout ce que j’ai pu lire sur les rumeurs de contacts avec « X ou Y » alors qu’il n’y en a pas eu, je me dis heureusement que je n’ai contacté personne. Sans cela vos colonnes auraient été beaucoup plus remplies (sourire). Je n’ai eu aucun contact avec un entraîneur aujourd’hui.

girondins.com : Si Auxerre ne s’était pas qualifié en Ligue des Champions, Jean Fernandez vous aurait-il intéressé ?

Jean-Louis Triaud : Avant même qu’Auxerre se qualifie, Jean Fernandez avait déclaré qu’il ne viendrait pas à Bordeaux, qu’il resterait fidèle à Auxerre qui l’avait prolongé alors qu’Auxerre était 18ème. Il n’était pas question d’Europe à ce moment. Il a confirmé ses propos après la qualification d’Auxerre.

girondins.com : Concernant Eric Gerets qui est libre fin juin ?

Jean-Louis Triaud : Fin juin c’est trop tard. Notre reprise est le 28 et je préfère un entraineur qui sera présent à la reprise. De plus, j’ai lu qu’il partait pour le Maroc. Vous pouvez me citer pleins de noms d’entraineurs de qualité. Je ne pourrais que vous confirmer qu’ils sont très bons. Citer des gens de qualité n’est pas compliqué. Vous ne me citez aucune « pipe » dont je pourrais dire qu’il ne m’intéresse pas.

girondins.com : Quels sont les noms que vous avez en tête ?

Jean-Louis Triaud : N’insistez pas, je n’en donnerai pas. Il n’y a pas qu’une personne qui réponde au profil et aux attentes de Bordeaux. Je n’ai pris aucun contact donc je ne vais pas citer les personnes auxquelles je pense au risque d’en froisser une que j’aurai oublié. Il y a trois ans, je n’avais pas cité Laurent Blanc. C’est pourtant lui qui est venu. N’allez pas plus vite que la musique ! Mais je veux bien que vous me donniez la liste des personnes que j’ai contactées en aparté, cela peut me donner des idées

girondins.com : Le nouvel entraîneur devra-t-il parler français ?

Jean-Louis Triaud : C’est une question que nous nous posons. Nous pouvons faire preuve d’imagination et recruter étranger. Ce n’est pas trop dans la culture française aujourd’hui. Il vaut mieux qu’il parle français car nous pouvons comprendre l’italien ou l’espagnol mais difficilement le japonais par exemple.

girondins.com : Les Bordelais participants à la Coupe du Monde ne seraient-ils pas soulagés de connaître leur futur entraîneur pour préparer plus tranquillement ce mondial ?

Jean-Louis Triaud : A mon sens, c’est exactement l’inverse. Ils sont uniquement concentrés sur la Coupe du Monde et les questions complémentaires viendront après. Mais aujourd’hui je pense que les garçons sont plus à la joie de jouer une Coupe du Monde qu’à se demander qui sera le futur entraîneur de Bordeaux. Si nous pouvons les rassurer rapidement, nous le ferons.

girondins.com : Pour remplacer un personnage charismatique et médiatique comme Laurent Blanc, le club a-t-il une obligation de standing au moment de choisir son nouvel entraineur ?

Jean-Louis Triaud : Il faut tout de même quelqu’un à l’image de Bordeaux, c’est mieux. Encore une fois, nous ne sommes pas obligés de faire dans le clinquant. Tout à l’heure, quelqu’un parlait de « peur » mais nous n’avons peur de rien ! Si nous sommes convaincus qu’un entraineur qui n’a jamais joué au dessus de la DH et entraine une CF2 peut être la personne qui nous convient, nous n’hésiterons pas à le prendre. C’est bien d’avoir quelqu’un de complet à tous les niveaux mais ce n’est pas une obligation. A la limite, ne faut-il pas changer de style ? Je n’ai pas envie que quelqu’un vienne ici pour exercer sa profession dans le souvenir de Laurent Blanc. Il faut donc tourner la page et ne pas essayer de reproduire le schéma que nous avons connu pendant trois ans.

girondins.com : Tendre la main à un garçon comme Stéphane Ziani qui a joué ici et qui vient de passer ses diplômes d’entraîneurs serait-il envisageable ?

Jean-Louis Triaud : Nous n’écartons rien. Je ne savais pas que Ziani avait été diplômé récemment…

girondins.com : Existe-t-il la possibilité de passer par une solution interne ?

Jean-Louis Triaud : Je ne crois pas.

girondins.com : Vous parliez des problèmes de calendrier mais n’êtes vous pas vous-même responsable de cela en demandant le report du match d’Auxerre ?

Jean-Louis Triaud : Que tu perdes contre Auxerre huit jours avant ou huit jours après, cela ne change rien. Cela tombait aussi mal dans les deux cas. Mais vous savez si, contre Auxerre, nous avons un arbitrage un peu plus rigoureux, nous ne perdons pas cette rencontre. Il y a quand même un but hors jeu que tout le monde a vu. Ce sont les petits détails qui nous ont manqué cette saison. Au-delà des qualités, il y a une part de chance. Cette année nous avons eu moins de réussite.

girondins.com : Ne pensez-vous pas que cet effectif arrive en fin de cycle et qu’il aurait été bien de le renouveler ?

Jean-Louis Triaud : On m’a dit que j’avais installé les joueurs dans un confort en les prolongeant. Moi je pense qu’à l’inverse si les mecs s’étaient posé des questions et que nous avions eu les mêmes résultats, on aurait dit que si je les avais rassurés plus vite sur leur futur, ils auraient été plus performants. Dans le football, il y a des réponses à tout. Je pense que c’est un lieu commun. Quand on est à l’école, plus longtemps on reste avec ses potes, plus on est heureux ! Pourquoi des gars qui s’entendent bien voudraient-ils se quitter ? J’entends également parler de cycle et de discours d’entraineur qui ne passe plus. Et si tu ne peux pas changer l’entraineur, il faut changer les joueurs pour apporter du sang frais. Il y a peut-être un peu de vrai dans tout cela mais nous allons partir avec un nouvel entraineur donc pas besoin de changer le groupe.

girondins.com : Vous nous dites qu’Alou Diarra et Yoann Gourcuff sont sous contrat et qu’ils resteront mais Laurent Blanc aussi était sous contrat…

Jean-Louis Triaud : Nous souhaitons qu’ils restent. Si le joueur vient me voir et qu’il me dit qu’il veut partir, nous étudierons les conditions de son départ. Nous n’avons jamais retenus personne à Bordeaux. Nous avons insisté pour Chamakh qui avait annoncé qu’il voulait rester. Nous n’avons fait qu’accéder à ses vœux même s’il était un peu fatigué au moment où il l’a dit ! Une autre fois, il y a eu une difficulté pour Arsenal avec Wiltord. Il m’avait dit : « Je pars et ce sera dans ces conditions fixées par Arsène Wenger et Arsenal et je ne n’irai nulle part ailleurs qu’Arsenal. » Ce n’est pas comme cela que l’on part de Bordeaux.

girondins.com : Que pouvez vous opposer à des joueurs qui auraient envie de partir ? L’entraineur ? Le projet ?

Jean-Louis Triaud : Ils vont se reposer et ils seront encore plus performants pour les matches qualificatifs de l’Equipe de France. Ils se plaignent d’avoir trop de matches et ce ne sera pas le cas cette année. Ils vont pouvoir travailler et s’entrainer. Ils ont quand même tous connu des pépins physiques cette saison, aussi bien Alou que le petit Gourcuff. L’année prochaine sera un peu moins stressante physiquement et il y a quand même un beau challenge : prendre une revanche et gagner des titres en France.

girondins.com : Cet argument sera-t-il le principal ?

Jean-Louis Triaud : Que voulez-vous dire d’autre ? Vous pensez que c’est pénible de rester à Bordeaux ? Je souhaite aux clubs qui ont obtenu des qualifications européennes de réussir car à l’inverse d’autres je ne souhaite pas le malheur de mes concurrents mais peut-être vont-ils juste faire un aller-retour.

girondins.com : L’absence des revenus de la Coupe d’Europe ne vous oblige donc pas à vous séparer de joueurs ?

Jean-Louis Triaud : Nous avons un actionnaire, nous sommes de grands garçons, nous savons compter et nous assumerons. Lorsque nous faisons des prévisionnels, notamment pour le futur stade, nous sommes des gens raisonnables. Nous n’avons pas fait de calculs en se mettant 10 ans d’affilés en Champions League. Nous avons pris, je crois, comme hypothèse une Champions League, deux Europa League et une fois rien du tout. Quand nous signons avec un joueur, nous savons très bien que nous devons faire face à des engagements durablement et que nous ne serons pas nécessairement tous les ans en Champions League, même si c’est le vœu. Si en 1999, nous avons fait le choix de prendre un actionnaire de référence à Bordeaux, c’est bien pour faire face à des soucis de trésorerie de ce type. L’actionnaire a toujours été à nos côtés. Il nous a aidés à franchir des caps financiers compliqués et le club a toujours remis les pendules à l’heure en s’acquittant de ses dettes.

girondins.com : Devant cette non-qualification européenne, faudra-t-il vendre pour recruter de nouveaux joueurs ?

Jean-Louis Triaud : Je ne sais pas ce que va me demander le nouvel entraîneur. S’il me demande 10 nouveaux joueurs, il est certain que nous ne pourrons pas garder tout le monde. Déjà, il est question de réglementation européenne qui mettront du temps à s’appliquer mais qui devraient limiter à 24 le nombre de contrats professionnels par clubs. Aujourd’hui, avec le retour de joueurs prêtés, nous en sommes à 27 ou 28 donc nous n’allons pas faire comme Nantes. Je cite ce club a cause des statistiques, ce n’est pas un jugement ou une appréciation. Ils avaient plus de trente contrats professionnels et ce n’est pas gérable.

girondins.com : En termes d’image, le résultat de cette saison sans coupe d’Europe peut-elle être un frein pour le nouveau stade ?

Jean-Louis Triaud : Ah non ! C’est complètement déconnecté. Le stade, ça marche à vitesse grand V. Tout se met en place rapidement. Le résultat de la saison n’a pas d’incidence sur ce projet.

girondins.com : On vous sent très optimiste pour le stade…

Jean-Louis Triaud : Je le suis à tous les niveaux et pas que pour le stade…

Complet, parfait

Merci pour cette tranche de rigolade. Sur 2-3 points, y'a vraiment matière à rire...

L'affrontement lancé entre Jean-Louis Triaud et Louis Nicollin ne risque pas de stopper de sitôt. Pour Chronofoot.com, le président de Montpellier répond à son homologue bordelais après ses dernières déclarations.

Vous avez fini la saison sur une polémique avec Jean-Louis Triaud, vous avez des nouvelles ?

Moi je ne réponds pas ! Je n’aime pas trop les bourgeois. Ce qu’il n’a pas compris, c’est que ce n’est pas moi qui l’ai traité de "con", c’est le journaliste. Le mec me demande: "C’est qui le con de la soirée", ben je lui réponds "Bordeaux", c’est tout. Il ne va pas commencer à me faire chier avec ses leçons. Il a un budget de 100 millions et nous de 25. On est devant on est devant, c’est tout, il va pas me gonfler. Mais bon maintenant, il a pris Tigana qui est mon ami donc ces choses là devraient s’apaiser.

C'est ça... Nicolin la chanson!!!

nicollin ce qui me fait bien marrer (même si j'apprécis quelque part sa grande geule) c'est que MONSIEUR critique le caviar alors qu'il en picorre dans l'assiette !!!
je ne l'ai jamais vu manger un kebab dans sa loge ce nase!
quand ils vont se faire sortir de la coupe d'europ trés vite et qui jouront les bas de tableaux .....qu'est ce qu'on va rire !!! triaud se genera pas pour lui dire : "alors loulou qui c'est qui à la place du con de relègable" mdr!

Jean-Louis Triaud renvoyé devant le tribunal correctionnel suite à un accident survenu en 2004

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux vient d’ordonner le renvoi du président du club des Girondins de Bordeaux devant le tribunal correctionnel.

Ayant dans un premier temps bénéficié d’un non-lieu, Jean-Louis Triaud sera donc finalement jugé pour blessures involontaires par manquement à une obligation de sécurité et défaut de veille.

Le 28 juillet 2004, une jeune fille qui faisait du jet ski pour la première fois avait été grièvement blessée lorsque son engin et le bateau de plaisance de Jean-Louis Triaud étaient entrés en collision sur le Bassin d’Arcachon.

sudouest.fr

Pendant le mercato c'est un coup de marseille sa

Je rigole rooo

6 ans pour etre juger sa prouve bien que la justice c'est de la merde

L'interview de Jean-Louis Triaud dans le Parisien :

Le gros échec de la saison dernière est-il digéré ?

C’est un nouveau championnat qui va commencer, alors les compteurs sont remis à zéro. Il y a un nouvel entraîneur et une saison à préparer. La grosse déception que nous avons ressentie est évacuée. Mais le sentiment d’incrédulité et d’incompréhension demeure. Je n’ai toujours pas d’explications sur notre effondrement.

En attaque, le successeur de Chamakh se fait attendre…
Notre absence en Ligue des champions pèse très lourd dans notre budget (NLDR : en baisse d’environ 20%, soit désormais 85M€). Les options que nous avons en attaque ne sont pas nombreuses. Je peux dire qu’il n’y a aucun contact avec Trezeguet. Jean Tigana ne m’en a jamais parlé. Nous n’avons aucune raison de nous presser. Des jeunes reviennent de prêt et nous avons un joueur comme Cavenaghi qui n’a pas beaucoup joué alors que les deux saisons précédentes, il restait sur 15 et 13 buts.

Allez-vous conserver Alou Diarra et Yoann Gourcuff ?

Notre recrutement ne dépend pas de la vente de certains joueurs. Ce n’est pas la stratégie du club. On est très contents de les avoir dans notre effectif et on espère les conserver. Mais ils ont des clauses dans leurs contrats (NLDR : 7,75M€ pour Diarra et 26,5 M€ pour Gourcuff). Pour le moment, je n’ai pas l’ombre d’un contact les concernant. Lyon m’avait sollicité pour Yoann. Ils voulaient échanger des joueurs qu’ils ne souhaitent pas conserver contre un qu’on veut absolument garder. Alors j’ai dit non…

Avez-vous eu des contacts avec vos quatre internationaux depuis leur retour d’Afrique du Sud ?

Oui, ils m’ont appelé. On a parlé de tout, du Mondial, de la reprise, rien de particulier. Ils sont touchés par ce qui s’est passé. Ils n’étaient pas vraiment enthousiastes, c’est normal. Le chauffeur du bus ne devait pas l’être non plus (rires) ! Mais ils ont tourné la page.

Comment jugez-vous l’échec de la France ?

Je n’ai pas envie d’en rajouter. Beaucoup de gens se sont exprimés, même ceux que cela ne regardait pas. Sur le fond, je n’ai pas d’avis négatif sur la Fédération. Elle est très douée pour gérer le monde amateur. Mais elle devrait se limiter à ça…

Parti par la petite porte en direction de l'Equipe de France, Laurent Blanc a quitté au moment le plus inopportun les Girondins de Bordeaux. Une fin de saison difficile que Jean-Louis Triaud, désormais sorti de sa réserve, impute en partie à Laurent Blanc et à son manque d'adaptation tactique :

« A Bordeaux, les entraîneurs jouissent d'une liberté totale. Mais dans certaines circonstances, je n'aurais pas fait les mêmes choix que Laurent Blanc. Avec les plus fidèles supporters du club, nous étions d'accord sur le fait qu'il fallait faire l'impasse sur la finale de la Coupe de la Ligue, pour reposer les cadres et mettre une équipe B. Sur les six derniers mois, notre jeu était stéréotypé avec un système de jeu identique en 4-5-1 que nos adversaires connaissaient parfaitement. On avait perdu notre jeu en balançant systématiquement des longs ballons devant sur Chamakh. Et même s'il a été très volontaire jusqu'au bout, Chamakh n'a pas mis un but sur les huit derniers matchs »

Source webgirondins.com

La source c'est le 10sport, info reprise par WG

Invité à s'exprimer sur les dossiers en cours du côté du mercato des Girondins, Jean-Louis Triaud évoque les convoitises pour Diarra (Marseille) et Gourcuff (Lyon), mais ne nous apprend rien concernant la recherche du nouvel attaquant :

Jean-Louis Triaud, Jean Tigana a récemment pris ses quartiers au Haillan. Sa manière de travailler vous rappelle-t-elle celle de Laurent Blanc ?
Vous savez, dans le foot, c’est un peu toujours la même chose. Actuellement, il y a un staff qui apprend à se connaître et qui travaille dans la sérénité. Mais c’est sûr que Jean Tigana travaille différemment. C’est tout aussi énergique mais dans un style différent.

Qu’en est-il d’Alou Diarra ? Rejoindra-t-il l’OM ?
J’ai eu Jean-Claude Dassier au téléphone. Il m’a dit ce que je soupçonnais un peu. En effet, il m’a dis qu’il était intéressé par le joueur. Notre discussion n’a pas été plus concrète que ça. Donc pour l’instant, c’est un peu flou. Etant donné que l’on souhaite conserver Alou, je lui ai simplement dit que cela s’arrêtait là pour l’instant et qu’il y avait une clause à respecter. Après c’est le joueur qui fera son choix. En revanche, Alou n’est pas venu me voir pour me dire qu’il souhaitait quitter Bordeaux.

Pensez-vous à l’échanger contre un autre joueur olympien ?
Oui. C’est simple je suis prêt à échanger Alou Diarra contre Lucho (rires). Je pense que l’Argentin s’entendrait à merveille avec Yoann Gourcuff.

Et en parlant de Yoann Gourcuff, dans quel état psychologique est-il revenu après le fiasco de l’équipe de France lors du récent Mondial ?
Yoann a de la personnalité et du caractère. Donc, il nous est revenu détendu et heureux d’être là. Dernièrement en match amical contre Varsovie, il a tout de suite montré beaucoup d’enthousiasme. La saison dernière, il a beaucoup tiré sur la corde et a connu quelques pépins physiques. Là, il revient avec beaucoup d’envie.

Et sur son avenir, pensez-vous qu’il sera girondin lors de l’exercice 2010 – 2011 de Ligue 1 ?
Pour le moment, je n’ai pas reçu aucune offre. Mais j’ai lu les estimations de Jean-Michel Aulas quant au prix de Yoann. D’ailleurs, j’ai cru comprendre que les caisses étaient vides du côté de Lyon. Tout cela m’a fait sourire. Sinon, je crois savoir qu’avant le début de la Coupe du monde, Manchester City était très chaud sur lui. En revanche, Yoann l’était moins.

Avez-vous trouvé le successeur de Marouane Chamakh qui a décidé de s’engager avec Arsenal ?
Non. Les joueurs qui nous ont été proposés et qui étaient sur le marché pour remplacer Marouane sont hors de prix. Je me souviens du petit Rémy de Nice. Quand j’ai entendu parler de 15 millions d’euros, j’ai toussé (rires).

via RMC et L'Equipe
je l'ai deja mis sur alou diarra mais on ma dit de le mettre ici

«Diarra et Gourcuff restent»
En marge de la présentation de Vujadin Savic, Jean-Louis Triaud a annoncé qu'Alou Diarra et Yoann Gourcuff resteraient à Bordeaux.
Peu après avoir enregistré la signature de Vujadin Savic (20 ans), première recrue bordelaise, Jean-Louis Triaud a indiqué vendredi soir, qu'Alou Diarra et Yoann Gourcuff étaient prêts à rester en Gironde, cette saison. « Aujourd'hui, Alou m'a dit qu'il ne partait pas à Marseille, et qu'il restait à Bordeaux, a affirmé le président aquitain. Il reste, à moins que le club étranger de son coeur ou de ses rêves se manifeste». Concernant Gourcuff, «je n'ai pas besoin de réponse, et la question ne se pose même pas. Cela nous va très bien car l'objectif est de garder les joueurs majeurs du groupe. »

Coté arrivées, hormis celle du jeune serbe, point mort, en dépit de la rumeur Daniel Güiza, de plus en plus insistante ces derniers jours. « Non, je ne suis pas au courant, a déclaré, presque surpris, JLT. Lui, c'est l'Espagnol qui est en Turquie ? Non, là-bas, ils confondent l'euro et les pesetas », a-t-il ensuite plaisanté. Une éventualité également balayée par Jean Tigana. « Ce n'est pas possible car on n'a pas les moyens de le payer. D'ailleurs, vu le prix, je crois que l'on ne peut même pas discuter. Son salaire est trop élevé, et avec cette somme-là, on pourrait se payer quatre ou cinq jeunes. »
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Le président Triaud était très déçu après la défaite à domicile contre Toulouse (1-2). Bordeaux n'a toujours pas marqué le moindre point en Championnat et le président demande à ses joueurs de se «réveiller». «Perdre un match à l'extérieur, ça peut arriver, surtout quand c'est le premier. Un deuxième, ça commence à faire beaucoup. Ce qui ne m'a pas trop plu, c'est le manque d'engagement surtout en première mi-temps. J'ai vu une équipe étirée sur le terrain, pas de pressing... On a joué de manière timide, il y a eu un manque d'agressivité», a-t-il regretté.

Avant d'aller plus loin dans la critique : «Nous avons été trop habitués pendant des matches à une certaine réussite et à de la facilité. Là, on rencontre des équipes qui ont des arguments et nous n'avons pas les ressources mentales pour répondre. Il va donc falloir changer très vite et peut-être se dire qu'il faut changer de statut, que nous sommes une petite équipe et qu'il faut aborder nos adversaires comme s'ils étaient 10 fois meilleurs que nous.» - Ludovic VIGIER, à Bordeaux

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